Le collège Saint Pierre du Relecq-Kerhuon – Finistère – France – est passé de l'ombre à la lumière en l'espace d'une révélation en 2025 : sous la houlette d'un directeur ecclésiastique, des centaines d'enfants furent maltraités parfois jusqu'au sang dans une indifférence générale, un aveuglement consternant et un laxisme qui ne l'était pas moins. L'abbé Yvon L. et ses enseignants dévoués ont agi dans l'illégalité avec la complicité du diocèse et de la direction départementale de l'enseignement catholique qui ont méthodiquement désamorcé les trop rares alertes émanant de parents d'élèves et de l'administration de l'éducation nationale. Quand la violence scolaire est devenue inacceptable dans les mentalités des années 1980, l'Eglise a changé le nom du collège et patienté religieusement un oubli définitif sans jamais, par elle-même, tenter d'amoindrir sa faute par la moindre action humaine.
A la révélation de différents scandales de violences physiques et sexuelles à travers l'enseignement catholique français, à la listes des écoles incriminées, l'Eglise de France a marqué son étonnement, surjoué la nécessité du rétablissement des vérités toujours escamotées jusqu'alors. L'histoire du collège St Pierre du Relecq-Kerhuon n'est qu'une éclaboussure de plus sur la réputation de moralité d'une Eglise incapable de faire face à ses fautes, elle qui prêche moult pénitences au moindre paroissien en errance.
Grandeur et décadence d'un organisme religieux qui se voulait au-dessus de tout soupçon humain, se réclamant exclusivement du jugement divin, et qui se vautre dans la dissimulation, la violence, la perversité du plus méprisable commun des mortels...

Le collège
Fondateur de l'école St Pierre • L'histoire du collège St Pierre • Le directeur • Sous-directeur • Le recrutement • Les professeurs • La mixité • Le silence des élèves • Le plaisir dans la violence • Le directeur des collèges • Responsabilités des parents • Témoignage • Victimes
Institution religieuse
Communiqué de presse • Dissimulations des autorités religieuses • Déclarations imprudentes • Les institutions savaient • Direction de l’Enseignement catholique • Autonomie de l'enseignement privé • L'Eglise pardonne
Le contexte
Mai 1968 • L'histoire du Relecq-Kerhuon • Le CES insatisfaisant • Palmes académiques • La presse muette • Avis maladroits
La législation
Déccret 1887 • Loi 1959 • Décret 2025 • Le parquet de Brest • Les suites judiciaires attendues • L'anonymat obligé • L'audition par la commission d'enquête • Les établissements coupables
La sinistre comédie de l'amour.
Jean 21 :
Jésus dit à Simon Pierre: «Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ceux-ci (1) ?» Il lui répondit: «Oui, Seigneur, tu sais que j'ai de l'amour pour toi.» Jésus lui dit: «Nourris mes agneaux.» Il lui dit une deuxième fois: «Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu ?» Pierre lui répondit: «Oui, Seigneur, tu sais que j'ai de l'amour pour toi.» Jésus lui dit: «Prends soin de mes brebis.» Il lui dit, la troisième fois : «Simon, fils de Jonas, as-tu de l'amour pour moi?» Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit, la troisième fois: «As-tu de l'amour pour moi ?» et il lui répondit: «Seigneur, tu sais tout, tu sais que j'ai de l'amour pour toi.» Jésus lui dit: «Nourris mes brebis...»
(1) La pêche miraculeuse : les disciples.
A St Pierre, nul paradis, point d'amour, rien que de la terreur, de la jouissance des maîtres rejaillissant sur les agneaux apeurés. Point de salut dans la souffrance physique et psychologique au quotidien. Durant des décennies, des enfants ont été nourris dans l'absence d'amour, des enfants ont découvert la puissance du mal par ceux qui voulaient être l'incarnation du bien. L'Eglise aime-t-elle ses enfants jusqu'à vouloir les détruire physiquement, moralement ?
Pour survivre, nous avons tant aimé la haine, tant récusé Jésus... St Pierre fut notre enfer sur terre... L'Eglise, gardienne des horreurs, a sacré l'ignominie pour assurer sa survivance au dépend de nos enfances brimées.
hébergement OVH - rédaction eb
ebbe333.com